Comment fonctionnent les radars routiers ?

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Les automobilistes mènent la vie dure depuis que les radars routiers ont fait leur apparition. Tous admettent qu’effectivement, ces dispositifs réduisent le nombre d’accidents de la route et mieux encore le nombre de victimes de ces accidents. À ce jour, beaucoup cherchent encore à comprendre le mode de fonctionnement des radars dans la pratique et se demandent s’il existe un moyen d’y échapper.

Les radars en six générations

Le principe de fonctionnement des radars routiers s’inspire du Doppler, l’appareil utilisé dans le domaine médical. Les modèles les plus anciens sont bien entendu les plus faibles en détection, en particulier en présence d’un élément météorologique comme la pluie. Les modèles récents en revanche se basent sur le calcul de la position de la voiture suivant plusieurs distances. Ainsi, ils déterminent la vitesse du véhicule en fonction du son émis par le moteur en se focalisant sur la longueur d’onde. Les derniers qui sont sortis sur le marché sont qualifiés de « discriminants ». En réalité, ils sont capables de distinguer une voiture légère d’un poids lourd. Ainsi sont-ils capables de flasher les véhicules en fonction de diverses vitesses programmées dans leur système. Par ailleurs, ils peuvent flasher l’avant et l’arrière des voitures. Il est donc inutile d’essayer de les tromper en freinant juste avant de passer devant le boîtier ou en accélérant après l’avoir dépassé. Enfin, il convient de souligner que ce radar dernier cri est capable de détecter simultanément la vitesse d’une trentaine de voitures sur 8 voies.

Le principe du calcul de la vitesse

On a mentionné plus tôt la technologie Doppler. Il faut savoir que le bruit émis par un véhicule devient plus grave à mesure qu’il s’éloigne. C’est le son aigu du bruit qui caractérise donc l’approche d’un véhicule. Par ailleurs, le caractère aigu du moteur se fait plus insistant à mesure que la vitesse est élevée. Par conséquent, la fréquence du son s’affaiblit dans le premier cas de figure et s’accroît dans le deuxième. Concernant le calcul de la vitesse par déduction, il se fait par le biais d’ondes électromagnétiques, exactement comme l’effet Doppler-Fizeau. Le radar émet une onde de même fréquence en permanence vers sa cible. Par l’effet Doppler, l’onde réfléchit et donne un angle de réflexion qui varie en fonction de la distance du véhicule. Plus les voitures sont proches, plus l’angle est grand et inversement pour les véhicules qui s’éloignent. C’est ce retournement d’onde émise qui permet de déterminer la vitesse de la voiture en mouvement.

Le détecteur de radar pour échapper au flashage

Des geeks ont imaginé des appareils capables de détecter à leur tour les radars routiers pour prendre les mesures efficaces et échapper au flash. Bien entendu, il n’est pas question d’enfreindre la loi, mais plutôt de pouvoir ajuster sa vitesse de conduite selon les zones. En effet, la vitesse maximale diffère entre chaque pays, et parfois, d’une zone à une autre pourtant proche. Le detecteur radar laser de nouvelle génération a un angle de détection de 360 °. C’est le cas de l’AMZ360. Ces derniers peuvent déceler un boîtier à 800 mètres à la ronde. Ce qui donne le temps au conducteur de ralenti lors de sa lancée. Il faut toutefois faire attention dans la mesure où l’utilisation de ces détecteurs est formellement interdite et passible de sanction (retrait de points, amende, etc.).

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