Guide en 9 étapes pour planifier une extension de maison

extension de maison

1. Vérifiez si vous avez besoin d’un permis de construire

Vous n’êtes pas nécessairement obligé d’obtenir un permis de construire pour agrandir votre maison, mais vous devez cocher toutes les cases pour en bénéficier. Il existe des restrictions concernant la surface au sol (moins de 40 m² dans le ROI), la hauteur de l’avant-toit (pas plus de 3 m), etc. Si vous avez le moindre doute, demandez une déclaration au titre de l’article 5 à votre autorité locale ou un certificat de développement légal pour vous assurer que vos plans ne nécessitent pas de permis de construire. Ensuite, assurez-vous que vous respectez toutes les règles de construction applicables.

2. Vérifiez le porte-monnaie

Pour se lancer dans un projet d’extension, il faut garder un œil sur le budget ; vérifiez que les finances sont en place et évaluez le montant dont vous aurez besoin de manière réaliste pour les frais de conception et de planification, l’assurance et les garanties, ainsi que les coûts de construction.

3. Pensez design

Ce n’est pas parce qu’elle est petite que vous ne devez pas accorder à la conception l’attention qu’elle mérite. Par exemple, si vous ajoutez une cuisine, vous souhaitez qu’elle soit exposée au soleil du matin ? Dans ce cas, elle doit être orientée vers l’est. Et n’oubliez pas de prendre en compte le contexte du site et la connexion avec la maison existante. Pour vous aider à concevoir l’extension et à la mettre sur papier, vous aurez besoin d’un architecte, mais n’oubliez pas non plus que vous pouvez avoir besoin d’un ingénieur en structure pour des choses comme la spécification de l’acier ou d’un évaluateur énergétique du bâtiment si vous envisagez une amélioration énergétique. Vérifiez les références et l’assurance.

4. Vérifiez les règlements

Les règlements de construction s’appliquent aux rénovations ; consultez les documents d’orientation technique et les brochures techniques, et demandez conseil à votre professionnel du bâtiment.

5. Choisissez le plus grand nombre possible de finitions à l’avance

Pour économiser sur les coûts, déterminez quels sont les fenêtres, les portes, la cuisine, les carreaux et autres produits que vous devrez acheter vous-même. Il faut beaucoup de temps pour trouver ce que vous voulez et au bon prix – le fait de le savoir à l’avance facilitera énormément le processus de conception, et vous aidera à calculer les coûts. En faisant réaliser des plans de construction détaillés, vous serez en mesure d’établir un prix précis pour votre projet – vous avez besoin d’un cahier des charges détaillé, sinon les coûts risquent de s’envoler.

6. Se conformer aux exigences du contrôle des bâtiments

Si vous avez obtenu un permis de construire, vous devrez passer par le processus de contrôle des bâtiments en déposant un avis de commencement  sur le système de gestion du contrôle des bâtiments, comme vous le feriez pour une nouvelle construction. En France, même si les travaux sont exemptés de permis de construire, vous devez quand même en informer le service de contrôle des bâtiments, par exemple dans le cas de la transformation d’un espace sous le toit ou de l’installation de toilettes sous l’escalier. Tous les travaux de construction doivent être déclarés, y compris les travaux d’isolation. Les exemptions comprennent les porches de 5 m² ou moins au niveau du sol qui protègent un accès extérieur (mais le vitrage doit être conforme à la partie V des règlements), les vérandas de 30 m² ou moins dont au moins 75 % du toit et 50 % de la paroi extérieure sont constitués de matériaux translucides, et les garages isolés de 30 m² ou moins qui sont construits essentiellement en matériaux incombustibles ou qui ne sont pas à moins d’un mètre d’une habitation ou de la limite du site ou d’une route.

7. Respecter les exigences en matière de santé et de sécurité

Si le projet dure plus de 30 jours ou présente un risque important, vous devez en informer l’autorité chargée de la santé et de la sécurité  et nommer des responsables de la santé et de la sécurité pour les phases de conception et de construction. Ce travail implique la tenue d’un registre de santé et de sécurité sur le site.

8. Vérifiez l’assurance

Vérifiez si votre assurance habitation est toujours valable pendant la construction et si elle peut être étendue à l’assurance du chantier pendant les travaux. Si un entrepreneur se charge de la gestion du projet, vérifiez que son assurance couvre tout ce qui est nécessaire pour votre chantier, surtout la responsabilité civile mais aussi la responsabilité de l’employeur.

9. Impliquez les voisins avant le début des travaux

Vous pouvez avoir besoin ou non d’un permis de construire, mais dans tous les cas, informez vos voisins de vos projets le plus tôt possible, idéalement dès le stade de la conception. C’est une question de courtoisie et ils peuvent avoir des informations sur votre maison ou votre site qui pourraient être intéressantes à connaître !

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